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Grâce à l’engagement de la famille du fondateur ainsi que la collaboration de la CCI de Grenoble, le prix Paul-Louis Merlin récompense des projets entrepreneuriaux prometteurs et encourage l’innovation et la création d’entreprise dans la région grenobloise. Doté de 15 000 €, ce prix s’attache particulièrement à mettre en avant les initiatives créatrices d’emplois et qui s’insèrent dans une démarche de développement durable. Julien Petrizzelli, dirigeant de Graphène Production, s’est vu attribuer la distinction pour l’année 2020. Fondée en 2015, la société est déjà leader européen de la production de graphène, nanomatériau découvert en 2004 aux multiples propriétés, généralement utilisé comme additif. La start-up grenobloise développe une capacité de production qui lui permet de se positionner sur des projets industriels à fort volume.

Fournisseur d’équipements testant les composants magnétiques dans l’industrie du semi-conducteur, la jeune entreprise Hprobe, fondée par Laurent Lebrun en mars 2017, a levé en février dernier plus de 2 M€ en vue d’accélérer son développement international. Ce tour de table a été souscrit auprès de la société de capital-risque allemande Gründerfonds, du capital-risqueur taïwanais ITIC, de TEL Venture Capital s’appuyant sur sa société mère Tokyo Electron Ltd, fabricant mondial d’équipements semi-conducteurs, et BNP Paribas Développement. “Ce financement de grandes sociétés d’investissement et d’acteurs de l’industrie des semi-conducteurs renforce la capacité de Hprobe à devenir le leader du test sous champ magnétique”, commente Laurent Lebrun. Hprobe est désormais en mesure de renforcer son équipe de vente mondiale, créer des filiales dans les pays cibles et développer sa gamme de testeurs.

Piloté par la jeune entreprise Wegoto à Montbonnot, le projet OD4M OpenData for Mobility consiste à concevoir des outils améliorant l’accessibilité des personnes déficientes visuelles pour les intégrer au logiciel de cartographie OpenStreet Map. Ce projet de six mois mené en collaboration avec le Limos, Laboratoire d’informatique, modélisation et optimisation des systèmes de l’université de Clermont-Ferrand, a été sélectionné fin 2019 parmi 109 dossiers par l’Unadev (Union nationale des aveugles et déficients visuels). Financé à hauteur de 52,5 k€, il devrait aboutir en avril prochain à la mise à disposition en open data de données autour de la mobilité douce.

Lancée en novembre 2018 à Grenoble par Mickael Perrin, France Atelier est une entreprise à taille humaine de 20 salariés. Spécialisée dans la gestion des équipements et des consommables destinés aux ateliers automobiles, la société se positionne sur le marché des bornes de recharge électrique pour lequel elle développe une offre “tout compris” : conseil, installation, maintenance, supervision. Un seul interlocuteur couvre l’ensemble des questions qui se posent durant le processus d’installation et d’utilisation des bornes de recharge. La start-up adhère à l’Avere-France (Association nationale pour le développement de la mobilité électrique) qui pilote et gère le fonds de financement du programme Advenir. À ce titre, France Atelier figure parmi les prestataires officiellement reconnus sur le marché de la borne électrique. Mickael Perrin ambitionne d’équiper un tiers de sa cible en France d’ici 2021.

Acteur international sur le marché des Business Process Services, Tessi (CA 2018 : 427,8 M€ ; 9 500 salariés) a finalisé l’acquisition du spécialiste de la relation client ADM Value, à l’aide d’une augmentation de capital de 37,5 M€ et le recours à une dette bancaire. Avec le rachat de cette entreprise de 3 000 collaborateurs (11 sites de production en France, Maroc et Madagascar pour un chiffre d’affaires 2019 consolidé d’environ 48 M€), Tessi renforce sa stratégiede croissance externe dans le but d’accompagner les entreprises dans la digitalisation du parcours client. Le groupe ambitionne ainsi de devenir un acteur majeur dans ce domaine en France et à l’international.

Éditeur de solutions logicielles pour les métiers de l’horlogerie, bijouterie, joaillerie et orfèvrerie (HBJO), mais aussi de la restauration collective, le groupe Yoni à Seyssinet-Pariset (CA 2018 consolidé : 8 M€, 70 salariés) a intégré fin novembre l’activité de la société Decalog (CA 2018 : 5,5 M€, 75 collaborateurs). Yoni étend désormais son périmètre aux logiciels de gestion documentaire (bibliothèques, musées et archives) et consolide son savoir-faire d’éditeur de logiciels métiers.

Le spécialiste de la vente de jeux et jouets (CA 2019 : 250 M€ ; 1 200 collaborateurs) a choisi la solution logicielle TMS de KLS Transport (CA : 3,15 M€, 35 personnes) pour soutenir sa stratégie cross-canal et sa croissance. TMS équipe désormais la plate-forme King Jouet Logistique de 24 000 m2 située à Rives. Depuis cet espace sont en effet expédiés près de 150 000 colis “e-commerce” par an, dont les deux tiers durant la période de Noël. La solution TMS permet de piloter, d’assurer et d’automatiser jusqu’à 6 000 expéditions par jour via près de 20 000 références. Elle génère ainsi des gains de productivité et libère également les équipes King Jouet des tâches à faible valeur ajoutée.

Éditeur et distributeur de logiciels de simulation numérique basé à Grenoble, Comsol renouvelle sa journée d’information dédiée à la simulation numérique et à la modélisation multiphysique, à la maison Minatec le 2 avril prochain. Pour aider les entreprises à y voir plus clair, des utilisateurs viendront partager leur expérience, et Olivier Guillon rédacteur en chef du magazine Essais & Simulations animera une table ronde sur les enjeux de la simulation.

Après cinq années d’association, les deux sociétés Qualimatest et Saphir fusionnent pour créer qmt. Elles sont créatrices, l’une en Suisse, l’autre en France, de solutions et de produits utilisés dans l’industrie pour le test et le contrôle de qualité (horlogerie, aérospatiale, défense, automobile, médical, énergie). Un nouveau site et une nouvelle identité graphique matérialisent l’émergence de l’entreprise (46 personnes, CA : 9 M€), pourvue d’une direction unique. Elle est implantée en Isère à Barraux et près de Genève.

FESTIVAL ANNULE

160 experts et plus de 100 animations (conférences, ateliers, films, escape game, expositions, tables rondes…) seront au programme du 12^e Festival de géopolitique de Grenoble, du 25 au 28 mars prochains. Organisé par Grenoble École de Management, l’événement présente l’opportunité, pour le grand public, de décrypter l’impact du monde numérique sur le monde et dans notre quotidien. Parmi les grands débats, “Les nouveaux mercenaires russes”, “La démocratie des crédules, le paradoxe de l’Internet”, “L’histoire secrète de la NSA”. Mais également des temps forts autour des thématiques du dark-web, de l’intelligence artificielle, de la 5G, de la cybersécurité, des Gafam/BATX, etc. Quatre jours pour tout comprendre sur cet univers en mouvement. “Gratuit et sur inscription : www.festivalgeopolitique.com

En 2019, l’Ademe, Agence de la transition écologique, a soutenu plus de 500 projets en Auvergne-Rhône-Alpes pour favoriser les énergies renouvelables, les économies d’énergie et la qualité de l’air. Elle a ainsi mobilisé 124 M€ qui ont déclenché 575 M€ d’investissement. En Isère, les aides Ademe se sont établies à près de 31 M€, dont plus de 7 M€ en direction des entreprises. Parmi les opérations significatives : la création d’un réseau de chaleur alimenté par une chaufferie biomasse à Moirans, ou la mise en place d’un fonds de conversion de flottes, pour les PME et les collectivités, visant à remplacer 200 véhicules par des véhicules plus propres. Le taux d’aide maximal est de 50 % pour les PME et de 30 % pour les grandes entreprises. Une possibilité de bonification existe pour les démarches collectives.

Les entreprises, établissements scolaires ou acteurs de l’industrie ont jusqu’au 20 mars pour inscrire leur initiative parmi les manifestations de la Semaine de l’industrie. Proposée du 30 mars au 5 avril 2020, cette 10^e édition aura pour thème “Inventer un avenir durable”. Elle vise à changer le regard du grand public et des jeunes sur l’industrie et ses métiers, à favoriser la féminisation des carrières industrielles. En 2019, la précédente édition avait atteint un record avec 4 763 événements labellisés et plus de 800 000 participants enregistrés. Inscription : https://www. semaine-industrie.gouv.fr/

À l’occasion de la Conférence nationale sur le handicap, en février dernier, Roche Diabetes Care France a annoncé le recrutement de deux à trois travailleurs handicapés au siège, dès cette année. La société de 200 personnes, récemment primée Top Employer 2020, compte déjà parmi des effectifs 6,5 % de travailleurs porteurs de handicap. Elle s’engage aussi au quotidien, par l’organisation d’ateliers d’apprentissage de la langue des signes ou de “duo days”, permettant aux personnes en difficulté de découvrir l’entreprise. Elle propose des rencontres originales et accessibles, Sport2Job et Cook&Job notamment, où se mêlent en cuisine ou sur le terrain des salariés et des candidats éloignés de l’emploi, dans le but de réaliser des recrutements parmi les personnes participantes.

Kocoriko, plate-forme de financement participatif créée en 2015 par la Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes, a déclaré début février avoir franchi le cap du premier million d’euros collecté. Quelques jours plus tard, il affiche déjà 1 079 427 € au compteur. Le site animé par Remy Puech et Alexandre Mary, implanté à Corenc, a financé plus de 310 projets en quatre ans, pour un montant moyen de 3 438 €. Kocoriko s’impose ainsi comme le 1^er site de crowdfunding en région. Pour les projets d’intérêt général, le fonds de dotation Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes double les dons obtenus, dans la limite de 1 500 € par projet.

Financée jusqu’à présent sur fonds propres, aides et prêts bancaires, la société Vulkam franchit un cap de croissance, en levant 4,5 M€ auprès de fonds d’investissement. La start-up de microtechnique, créée en 2017 après 10 années de R&D, fabrique des métaux amorphes aux caractéristiques de résistance, de durabilité sans équivalent et de premier intérêt pour l’industrie horlogère, la santé, la sécurité militaire. Implantée à Grenoble, elle emploie 15 personnes. Ces fonds permettront à Vulkam de développer une chaîne pilote pour passer à une production en série, de concevoir une nouvelle génération d’équipements et de réaliser plusieurs recrutements dans les deux années à venir.