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Management / Formation / RH — Le 12 décembre 2024

Créer son entreprise : des envies et des défis

Alors qu’un Français sur quatre estime être insatisfait dans sa vie professionnelle, devenir son propre patron est-il une solution à envisager ? Si la quête de liberté et l’affranchissement participent au désir de création d’entreprise, la peur de l’échec et le manque de moyens rebutent encore les candidats.

© AdobeStock
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La tendance semble s’inscrire dans la durée. Depuis trois ans, une partie des Français montre un réel intérêt à créer son entreprise ou à reprendre une affaire. C’est en tout cas ce qu’affirme une étude d’OpinionWay pour le salon Go Entrepreneurs et Bpifrance, conduite en 2023. Un Français sur quatre exprime ce souhait (49 % chez les jeunes de 18 à 30 ans). Les motivations dominantes portent à la fois sur l’envie d’être son propre patron et de faire les choses à sa manière, en exerçant un métier-passion ou une activité dans un secteur au sein duquel les salariés évoluent déjà. Ce constat amène à s'interroger sur les ambitions sous-jacentes : s'agit-il d'une volonté de limiter les risques, ou bien d'une aspiration à réinventer sa profession en l'exerçant selon ses propres règles ? Si l’esprit d’entreprendre infuse dans la société et que les Français sont de plus en plus tentés, il subsiste un fossé entre la projection et la concrétisation.

Des freins persistants

Le risque de l’échec figure parmi les raisons exprimées par deux répondants sur trois (étude OpinionWay). Certains préférant opter pour la sécurité de l’emploi et le salaire mensuel, « jugeant le contexte économique peu propice ». D’autres évoquent le manque de confiance ou encore les questions de financement qui paralysent la réalisation du projet avec, pensent-ils « la nécessité d’une mise de départ conséquente ». Des freins persistants observés également lors d’une reconversion professionnelle, période pourtant plus favorable au changement. Pour l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie), passer à l’acte en créant son entreprise touche seulement un individu sur dix, quand 37,8 % des répondants voudraient devenir entrepreneurs, note l’Adie dans son enquête sur les Français et leur reconversion. Si le développement de l’esprit d’entreprendre se confirme, nombreux sont encore les défis à relever.

E. Charbonnier

Les secteurs dynamiques

Les activités de soutien aux entreprises (agences d’intérim, salons professionnels, sécurité privée…), le commerce de détail (vente à distance sur catalogue, vente à domicile…) et les activités scientifiques et techniques (spécialisées dans le design, le conseil en relations publiques ou en gestion…) sont les trois secteurs les plus représentés en termes de création d’entreprises sur l’année 2023. Selon la note d’analyse de Bpifrance, ces derniers constituent 35 % des 1 051 476 immatriculations enregistrées, soit 370 000 entreprises concernées. Dans la plupart des cas, les dirigeants choisissent le régime de la microentreprise.

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