Prévisions : le climat des affaires reste morose

« Pas de confiance, un peu de croissance », titrait l’Insee dans sa note de conjoncture du 11 septembre 2025… Dans cette publication, l’institut de statistiques dresse le portrait d’une France « à rebours d’une timide embellie européenne ». « L’investissement redémarre un peu moins vite qu’ailleurs, les industriels perdent un peu plus de parts de marché, et le climat des affaires se maintient en deçà de sa moyenne de long terme depuis l’été 2024 sans signe d’amélioration. Surtout, la consommation n’embraye pas, la situation des ménages français apparaissant paradoxale : avec une inflation qui resterait plus faible que dans les autres pays de la zone euro, à +1,2% sur un an en décembre, leurs gains de pouvoir d’achat ont été plus importants qu’ailleurs en Europe, mais leurs achats sont moins dynamiques et le taux d’épargne bat chaque trimestre un nouveau record à la hausse ».
Une croissance faible, mais qui résiste
La note de conjoncture fait encore état d’une croissance au deuxième trimestre de +0,3 %, un peu supérieure à celle prévue (+0,2 %), liée notamment au dynamisme de la production dans l’industrie aéronautique, et aux dépenses de consommation générées par le tourisme au printemps. Pour l’ensemble de l’année 2025, l’Insee anticipe une croissance de +0,8 %, contre +1,1 % en 2024, dans un contexte, toujours, d’absence de reprise du côté des investissements des entreprises, de dégradation de leur situation financière, et d’une demande de consommation des ménages encore atone.
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