Jean-Éric Michallet, nouveau délégué général de Minalogic
Succédant à Isabelle Guillaume, à la tête du pôle Minalogic depuis six ans, Jean-Éric Michallet connaît parfaitement le secteur des technologies numériques. Né à Lyon, il a débuté sa carrière en 1988 comme ingénieur produit chez IBM. Pendant 20 ans, il occupe différents postes auprès du géant américain de l’informatique, en France et aux États-Unis. En 2007, alors qu’il suit un MBA à Paris-Dauphine, il crée avec quelques camarades un réseau d’une trentaine de business angels sur Paris pour financer des projets hardware. À l’époque, les entreprises high-tech intéressaient peu les réseaux existants. En 2010, Jean-Éric Michallet revient dans sa ville natale et rejoint l’université de Lyon afin de valoriser les projets de recherche dans le domaine des technologies numériques. Il participe à l’époque au projet de SATT régionale (projet qui aboutira, au final, à la création des trois SATT de Lyon, Grenoble et Clermont). En 2013, il est recruté par le CEA-Leti pour lequel il était encore dernièrement responsable des laboratoires de microélectronique avancée.
Confirmer Minalogic comme pôle mondial
« Depuis dix ans, je suis en lien avec les équipes de Minalogic, explique le nouveau délégué général. Mes ambitions s’inscrivent dans la stratégie de la phase IV des pôles. » Au plan régional, Jean-Éric Michallet entend poursuivre la stratégie de collaboration débutée avec Lyonbiopole, Axelera, Tenerrdis, Cara et Cimes (ex-Viameca + Mont-Blanc Industries). « Une autre forte ambition est le renforcement de l’ouverture à l’Europe. Le rôle de Minalogic est d’aller chercher des financements à l’échelle de l’Europe, difficiles à obtenir pour nos PME. En ce sens, Silicon Europ, qui réunit dix clusters, et dont Minalogic est un des membres fondateurs, est déjà un outil qui permet à nos adhérents de répondre à des appels à projets européens. Notons que, sur ce plan-là, nous sommes en avance sur notre feuille de route ! » Le pôle a ainsi obtenu l’agrément de la commission européenne sur trois projets : l’électronique imprimée, l’agriculture et l’agroalimentaire, et l’IOT. Ces projets, qui débuteront en janvier prochain, permettront aux PME comme aux laboratoires de recherche de travailler avec leurs homologues européens. D’ici fin 2022, Minalogic devrait atteindre 600 adhérents, contre 476 aujourd’hui. « Pour les trois prochaines années, j’entends confirmer Minalogic comme pôle mondial », conclut le nouveau délégué général.
F. Combier
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