Aryballe Technologies capte 3 M€ pour son nez électronique
L’apport complémentaire d’un investisseur japonais a fait passer cet été la première levée de fonds d’Aryballe Technologies à plus de 3 M€. La start-up peut désormais financer sa croissance et lancer l’industrialisation de son détecteur olfactif NeOse.
“Le conglomérat japonais Asahi Kasei Corporation, via sa filiale américaine, a complété en juillet dernier notre tour de table initial de 2,5 M€* réalisé en juin. Il est rare de compter un investisseur industriel étranger dès ce stade de développement !” commente Tristan Rousselle, directeur général d'Aryballe Technologies. Fondée en février 2014, la start-up a déjà produit une vingtaine de prototypes du nez électronique baptisé NeOse. Il fournit aux personnes atteintes de troubles de l’odorat ou anosmie des indicateurs sur les odeurs qui les entourent. Aryballe a également conclu des partenariats avec des industriels, dont l’un d’entre eux l’aidera à commercialiser une application dans le domaine médical.
D’immenses champs d’applications potentielles
Le détecteur d’odeurs NeOse peut aspirer des molécules d’odeurs, les fixer à la surface de bio-capteurs embarqués imitant les récepteurs olfactifs humains, puis générer des images qui transforment les odeurs en signatures visuelles. Transmises vers la base d’odeurs d’Aryballe, elles sont analysées et associées à une odeur indiquée au final sur une application pour smartphone. “Une fois la miniaturisation de notre capteur achevée, début 2017, sa production en volume devrait démarrer à destination, au départ, des personnes atteintes d’anosmie.” Cette technologie inédite pourrait ensuite viser de nombreux secteurs industriels : sécurité, environnement, agroalimentaire, parfums, diagnostic médical ou détection de fumées.
A. Zylberberg
Infos clés
- Création développement de bio-senseurs olfactifs et gustatifs
- Minatec Entreprises, Grenoble
- 15 salariés
- 10 personnes, 15 d’ici un an
- CA 2016 : 239 k€
A savoir
- Cofondateurs : Tristan Rousselle, Delphine Pau, Sissel Tollas, Thierry Livache et Sam Guilaumé.
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