Aller au contenu principal
Présences Grenoble
Ils font l'actu — Le 4 février 2022

Santé au travail : l’enjeu du travail hybride

Sources : . Malakoff Humanis, Baromètre annuel absentéisme maladie, décembre 2021

Depuis l’instauration du télétravail, de nombreux travailleurs ont montré des signes de souffrance qu’une étude OpinionWay pour Empreinte Humaine a mis en évidence en novembre dernier. Elle montre, notamment, une augmentation de 25 % de burn-out par rapport au mois de mai 2021. Sans compter deux salariés sur dix en arrêt maladie pour des raisons psychologiques. « Si le télétravail a aidé les entreprises à évoluer et à survivre à la pandémie de Covid, il a accru le risque que courent les travailleurs à développer des troubles musculo-squelettiques et des problèmes de santé mentale », soulignait aussi de son côté l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, dans un rapport sur les incidences positives et négatives du télétravail publié fin octobre. Les causes de ces maux : la pandémie, l’intensification du travail, l’isolement, la fatigue, la surcharge de communication visuelle, les mauvaises conditions ergonomiques à la maison, etc.

Trouver l’équilibre

Dans le même temps, une grande majorité de salariés (80 % selon l’Anact, Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail) déclarent vouloir continuer à travailler à distance entre un et trois jours par semaine. Dès lors, la priorité pour 2022 est de faire en sorte de garantir un bien-être et un équilibre, à distance ou non. Pour cela : empathie, échanges adaptés à la forme de discussion (en réel ou à travers un écran), confiance, proximité, temps formels ou informels doivent régir le quotidien d’une organisation. Équilibre vie personnelle et vie professionnelle, engagement et cohésion… autant d’applications du travail hybride qui viendront limiter tout risque sur la santé mentale des collaborateurs. Ils pourront dès lors contribuer à faire baisser le nombre d’arrêts maladie qui s’affichait à + 17 % en 2021, selon le baromètre annuel de l’absentéisme de Malakoff Humanis.

R. Charbonnier

Infos clés

38 % 
des salariés se sont vu prescrire un arrêt de travail en 2021 contre 36 % en 2020

41 % 
des salariés arrêtés l’ont été au moins deux fois dans l’année, contre 39 % en 2020 et 37 % en 2019.

55 %
C’est dans les transports que le nombre de salariés arrêtés est le plus élevé : 55 %, contre 38 % pour l’ensemble des secteurs. 

46 %
des dirigeants ont vu les coûts liés à l’absentéisme (directs et indirects) augmenter au cours des deux dernières années.
 

Commentaires

Ajouter un commentaire

Langue
La langue du commentaire.
Votre commentaire
Format de texte

HTML restreint

  • Balises HTML autorisées : <a href hreflang class title aria-label> <em> <strong> <cite> <blockquote cite> <code> <ul type> <ol start type> <li> <dl> <dt> <dd> <h2 id> <h3 id> <h4 id> <h5 id> <h6 id> <span class> <div class>
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.
  • Les adresses de pages web et les adresses courriel se transforment en liens automatiquement.

Email html

Email
Merci de saisir votre adresse email
Nom
Merci de saisir votre nom
CAPTCHA
Cette question sert à vérifier si vous êtes un visiteur humain ou non afin d'éviter les soumissions de pourriel (spam) automatisées.
Leave this field blank

A lire aussi

Suivez-nous

Abonnez-vous

Abonnez-vous à nos newsletters S'abonner