La bonne santé d’Alma

Spécialisée dans les logiciels métier et les services numériques, Alma poursuit sa croissance avec un chiffre d’affaires dépassant 12,2 M€ en 2023, en légère hausse (+0,7 %) et un résultat net d’un peu plus de 2 M€. L’activité du groupe, qui comprend la Scop, huit filiales et autant de participations à l’étranger, s’établit à 19,3 M€. Ces bons résultats proviennent d’abord du contexte économique dans lequel évolue la société. « Nous sommes positionnés sur des marchés de niche plutôt porteurs, comme la tôlerie, la soudure robotisée ou encore la découpe 2D et 3D », explique Sylvain Cathebras, responsable communication de la société. L’activité de la branche logiciels santé progresse aussi avec le lancement réussi du logiciel Almalacté et la signature de nouveaux contrats avec l’Assistance publique des Hôpitaux de Paris, le Centre hospitalier universitaire Vaudois ou l’Institut de cancérologie de l’Ouest. Alma développe également depuis quelques années une solution qui soutient la croissance de son activité d’édition de logiciels CFAO (qui permettent aux machines-outils de transformer les modèles numériques en pièces physiques) : il s’agit de l’offre de logiciels Saas (Software as a Service) qui permet aux industriels d’accéder à une application via à un navigateur en ligne et un abonnement. Ce modèle, selon la société, « devrait continuer à se développer ». 

Une société coopérative, partie prenante de l’économie sociale et solidaire 

Pour 2024, Alma vise toujours une activité en progression et annonce un développement externe et le lancement d’une nouvelle activité numérique, « sur un secteur en croissance et avec un impact social et/ou environnemental positif ». L’entreprise qui emploie 105 salariés compte recruter au moins 8 personnes dans le courant de l’année pour accompagner ce développement. Au-delà de ces bons résultats économiques, l’entreprise s’appuie sur des « indicateurs extrafinanciers » qui inscrivent Alma dans une démarche de « citoyenneté économique ». La politique de RSE se traduit par la mise à jour depuis quatre ans d’une trentaine d’indicateurs de gouvernance et bien-être au travail, qui évaluent l’épanouissement des salariés, la répartition de la valeur ajoutée ou encore la contribution sociale et environnementale de l’entreprise. « Ces indicateurs extra-financiers sont, pour nous, de véritables moteurs d’amélioration de notre société », souligne Sylvain Cathebras. De fait, 89 % des salariés déclarent se sentir « bien » ou « très bien » chez Alma. 

Christian Le Goff