Cegelec CEM, des technologies pour l’énergie électrique décarbonée

Elle intervient depuis une trentaine d’années dans des projets d’envergure, apportant un regard neuf sur des problématiques bien souvent inconnues. L’entreprise Cegelec CEM, ancienne filiale d’Alstom acquise en 2010 par Vinci Énergies « collabore avec les grands donneurs d’ordres, principalement français, du secteur du nucléaire afin de leur apporter des solutions clé en main au service d’une production électrique décarbonée. Nous sommes également au cœur des grands projets scientifiques nucléaires », indique Jacques-Jean Aimé, président de la société Cegelec CEM au sein du Pôle nucléaire de Vinci Énergies. Connaissant une croissance régulière avec un chiffre d’affaires annuel de 50 M€, la société compte 230 personnes, dont 120 ingénieurs et une soixantaine de personnes intervenant sur les chantiers.

Prendre davantage de parts de marché dans le nucléaire

L’innovation est au cœur de l’ADN de Cegelec CEM. « Il n’y a aucune routine chez nous ni récurrence. Chaque solution déployée par nos équipes est unique. » Une spécificité qui permet à l’entreprise d’être régulièrement sollicitée sur des projets d’ampleur tels que le programme Grand Carénage d’EDF, dont l’objectif est d’améliorer la sûreté et le fonctionnement des réacteurs du parc nucléaire au-delà de 40 ans. En 2014, la société a participé à la construction du Laser Mégajoule à Bordeaux pour le CEA. Plus récemment, elle s’investit dans le programme du réacteur expérimental Jules Horowitz (RJH) à Cadarache ainsi que dans celui, international, d’Iter où elle a réalisé, en collaboration avec la société allemande Sommer, 50 portes blindées, assurant le confinement ainsi que les protections feu et radiologiques du Tokamak. Spécialisée à l’origine dans l’ingénierie mécanique de pointe pour le secteur de l’énergie, Cegelec CEM compte prendre davantage de parts de marché dans le secteur nucléaire, qui connaît aujourd’hui un regain d’intérêt. « Nous restons très mobilisés sur le programme Grand Carénage d’EDF, mais aussi sur les probables constructions des prochains EPR 2 (European Pressurized Reactor) et du développement des réacteurs modulaires de capacité réduite comme les SMR (Small Modular Reactor) », conclut Jacques-Jean Aimé.

Laurent Marchandiau