Première édition réussie pour les géopolitiques de Grenoble
Les 28 et 29 novembre, se tenaient Les Géopolitiques de Grenoble, proposées par Grenoble École de Management (GEM) et l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). Un espace inédit, ouvert à tous, pour traiter des grandes mutations du monde contemporain.
C’est dans un amphithéâtre qui a fait salle comble que des intervenants, parmi les meilleurs experts et analystes du moment, ont pu décrypter les bouleversements de l’actualité internationale. Près de 1 000 inscrits présents en visioconférence ont également suivi les débats en direct. Au programme, quatre grandes questions centrales : Les États-Unis à l’heure de Trump, quelle influence sur l’ordre mondial ? La Chine peut-elle s’imposer comme première puissance mondiale ? Climat, ressources et espace : vers une gouvernance fragmentée ? Ukraine et sécurité européenne : quelles recompositions géopolitiques ?
S’ouvrir sur le monde
Depuis plus de 15 ans, GEM a joué un rôle précurseur pour l’introduction de la géopolitique dans ses enseignements fondamentaux. L’école a noué un partenariat de longue date avec l’IRIS, qui s’illustre notamment dans le double diplôme GEM-IRIS Sup’. Le parcours Géolab forme également les étudiants à évaluer les risques et prendre des décisions dans un environnement global instable. « Les questions géopolitiques infusent la société tout entière. Il n’est plus possible de passer à côté d’un enseignement en géopolitique. C’est d’autant plus naturel à Grenoble, territoire d’innovation sans doute le plus ouvert aux entreprises, aux technologies, aux investissements internationaux en France », déclare Fouziya Bouzerda, directrice générale de GEM. « La géopolitique doit être appréhendée par tous les citoyens, et notamment pour ceux qui assument des responsabilités ou dirigent des entreprises. Les jeunes, qui sont nés et évoluent dans un monde globalisé, l’ont parfaitement compris. Ils se sont d’ailleurs pleinement emparé de la spécialité « géopolitique », enseignée dès la classe de première. Elle présente pour eux l’intérêt de réouvrir un nouvel espace de dialogue avec les enseignants », affirme Pascal Boniface, fondateur et directeur de l’IRIS. « La géopolitique, nous l’enseignons, mais nous la subissons aussi, quand nous avons dû fermer, en 2022, notre campus de Moscou. Nous la vivons encore, quand nous décidons de déployer un campus au Canada, en Chine et aux Émirats arabes unis, pour tenir compte des transformations des écosystèmes mondiaux. Nous sommes bien loin d’une discipline théorique ! », poursuit la directrice générale de GEM.
E. Ballery

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