GEG : en route avec le GNV !
Engagé dans la production et la fourniture d’énergies renouvelables, GEG exploite aujourd’hui sept stations GNV (gaz naturel pour véhicules), dont six en Isère et une dans le Beaujolais. « C’est notre axe prioritaire de développement en matière de mobilité », précise Patricia Corazza, responsable mobilité durable au sein de GEG. Dès 1998, l’énergéticien grenoblois ouvrait la première station publique de GNV en France, près de la gare de la capitale des Alpes. Longtemps sous-exploitée, la station de la rue Félix-Esclangon a connu une brusque montée en puissance à partir de 2017, au moment de l’instauration de la ZFE de Grenoble intra-muros. « À tel point que la demande en GNV des poids lourds et des bus a été multipliée par dix entre 2019 et 2023 ! »
Les stations de GEG distribuent du GNC (gaz naturel comprimé) et du bioGNC, essentiellement pour les véhicules lourds, provenant surtout des boues de la station d’épuration de l’agglo Aquapole. Certaines de ces stations GNV sont aussi équipées de bornes de recharge rapide pour les batteries électriques de grande puissance (100 kW). Un espace a même été prévu pour la distribution d’hydrogène, en attendant des jours meilleurs. « Le coût de l’hydrogène reste encore très élevé : entre 12 et 20 euros le kilo d’hydrogène nécessaire pour faire 100 kilomètres, contre 1,5 euro le litre de biogaz. »
Convaincu du bien-fondé du bioGNC dans le mix énergétique en particulier pour les véhicules lourds, GEG va poursuivre ses objectifs de déploiement de stations GNV à raison d’une unité par an, jusqu’en 2028 au moins. En tablant sur le doublement de la demande par rapport à 2023 : « Même si l’on peut actuellement déplorer le manque de soutien de la filière, le bioGNC reste un carburant d’avenir, car il peut répondre aux besoins locaux et sa production en circuit très court est amenée à croître. Il représente aujourd’hui 40 % des volumes de GNV fournis par GEG. »
R. Gonzalez
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