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Présences Grenoble
Experts — Le 17 février 2025

Alpes Sauvages : une fondation pour restaurer le vivant

Passer du monde industriel à l’accompagnement de projets de préservation de la biodiversité. C’est le pari que relève l’ex-PDG de Minitubes, Philippe Poncin.

Philippe Poncin, ancien dirigeant de Minitubes, a créé la fondation Alpes sauvages
Philippe Poncin, ancien dirigeant de Minitubes, a créé la fondation Alpes sauvages © J.-M. Blache

Lorsqu’il se présente, Philippe Poncin évoque presque aussitôt sa passion pour le vivant et la nature sauvage. Il aura fallu attendre la fin de sa carrière en 2021, et 42 ans à la tête de la société familiale de fabrication de tubes métalliques, Minitubes, pour réaliser ce qui ressemble à un rêve caché : concourir à redonner une place au sauvage dans les Alpes. « Quand j’ai compris, dans ce moment rare et très particulier d’une vie où l'on transmet une entreprise, je me suis immédiatement lancé dans une démarche pour contribuer à l’intérêt général », explique l’industriel. Des aventures en Alaska en tant qu’étudiant, suivies de voyages dans le monde entier avec Minitubes, doublés d’un profond respect de la montagne, ont constitué une suite logique : ce sera une fondation pour accompagner des projets d’associations qui œuvrent pour la restauration du sauvage à l’heure où la biodiversité est menacée, particulièrement dans les milieux alpins. « Le projet s'est monté en trois mois dans ma tête, avec un budget de 6 M€ sur une période de dix ans », retrace Philippe Poncin. La fondation Alpes sauvages a vu le jour le 15 décembre 2021, sous l’égide de la Fondation de France.

Philanthropie verte

 « J’avais un grand carnet d’adresses d’ONG et associations qui protègent la nature. Je les ai approchées et leur ai posé une question : quels objectifs aimeriez-vous atteindre avec 100 k€ pendant trois ans ? » LPO, Mountain Wilderness, FNE, WWF, Rewilding Europe, Mille races… Sur la période 2022-2025, 16 projets ont été accompagnés. « J’ai découvert des façons surprenantes de protéger la nature sauvage ! », s’enthousiasme l’entrepreneur qui a aujourd’hui plaisir à endosser le costume du philanthrope. « C’est finalement très similaire à un chef d’entreprise. Il faut une vision de ce que vous voulez faire, élaborer la stratégie, des politiques et des projets qui les portent. » En 2025, Philippe Poncin souhaite tenter le tout pour le tout. « Nous aurons plus d’impact en encourageant à coopérer les 12 associations que la fondation accompagne, pour déterminer deux projets sur lesquels travailler ensemble. On connaît l’adage “seul on va plus vite, ensemble on va plus loin”. Nous avons 7 ans pour y arriver. » 

C. Méténier

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