Les Cabanes de Fontfroide prennent de la hauteur
Des logements en bois juchés sur des chênes et des hêtres presque centenaires, dans une forêt proche du village médiéval de Saint-Antoine-l’Abbaye. Ou comment combler les amoureux de la nature et de l’histoire.
Six cabanes portent le nom d’un fruit apprécié des écureuils : l’Amande, la Noisette, la Châtaigne… La septième, surmontée d’un observatoire à 13 mètres, s’appelle la Rêveuse. Stéphane et Dominique Beux ont ouvert les Cabanes de Fontfroide au printemps 2013. Un projet né d’une remise en question professionnelle : « Nous souhaitions nous éloigner du secteur industriel et nous engager dans une entreprise originale dans le tourisme. » Prêts à partir « n’importe où en France », c’est en épluchant les annonces du Le Bon Coin que le couple de Havrais découvre la petite annonce d’une forêt de 6 hectares à vendre, en Isère. Un secteur à fort potentiel, dans le triangle Valence-Lyon-Grenoble, bien desservi par les autoroutes : « Nous avions découvert le concept des cabanes dans les arbres quelques années plus tôt, dans le Finistère. » Et l’idée a patiemment germé.
Chambre d’hôtes et espace séminaires
Comme un haricot magique, les Cabanes de Fontfroide attirent une clientèle plus nombreuse chaque année et le succès de l’été 2021 se prolonge cet automne. « Nos clients recherchent la déconnexion : dans la plupart de nos cabanes, il n’y a ni eau ni électricité. » Ils veulent aussi retrouver des sensations de l’enfance, quand le mot « cabane » évoquait l’intimité avec la forêt, sans renoncer pour autant à un certain standing. Chaque logement offre une décoration soignée, une literie tout confort, des photophores et une terrasse équipée pour les repas et la contemplation. Des accès aériens variés aussi, et, pour les personnes sujettes au vertige, le site propose une chambre d’hôtes, bien ancrée au sol. L’univers forestier des Cabanes de Fontfroide plaît également aux entreprises qui s’y réunissent en petits comités en profitant d’un service restauration sur place et de 19 couchages en mode résidentiel. Où seul le chant des oiseaux peut troubler la concentration.
R. Gonzalez
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