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Ils font l'actu — Le 11 juin 2020

Sortie de crise : quelles pistes pour rebondir ?

Après trois mois d’un séisme sans précédent dans l’histoire économique, les entreprises ont amorcé la reprise. Quels impacts subissent-elles selon les secteurs d’activité ? Comment envisagent-elles les prochains mois ? Cet épisode marque-t-il durablement les choix stratégiques et les décisions d’avenir ? Quelles sont les propositions des acteurs pour amortir le choc et favoriser la relance ?

© rub-photographe

“Effondrement”, “catastrophe économique”, l’événement le plus grave que l’on ait eu à connaître depuis la Grande Dépression de 1929… les superlatifs n’ont pas manqué pour qualifier l’épisode inédit que nous venons de vivre, digne des pires scénarios de fiction. Les chiffres, il est vrai, sont abyssaux : la récession mondiale est attendue à -3 % en 2020, selon les prévisions du Fonds monétaire international. Pour donner la mesure de l’onde de choc, la violente secousse de 2009 s’était traduite par un recul de seulement -0,4 % du PIB mondial… La zone euro, au cœur de la pandémie, est encore plus directement affectée, avec une récession évaluée à -7,7 % (-4,5 % en 2009).

Une première victime, l’emploi…

En France, après -5,8 % au premier trimestre, l’Insee estime dans sa dernière note de conjoncture que le PIB pourrait reculer de -8 % en 2020, soit “la plus importante récession depuis la création des comptes nationaux français en 1948”. Avec, déjà, un impact majeur sur l’emploi : en avril, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a augmenté de 843 000 par rapport à mars, soit +22,6 %. Sur trois mois, le nombre de demandeurs d’emploi supplémentaires s’établit à 1 065 200 personnes. Une progression là encore historique, due notamment à l’arrêt des sorties de Pôle Emploi, les embauches ne se réalisant plus. Selon Jean Vaylet, président de la CCI de Grenoble, “notre cellule de crise proposée dès le début du confinement a fait face à des entrepreneurs en profond questionnement, et même en situation de détresse pour certains. Leurs sujets étaient centrés sur les besoins en trésorerie et l’organisation du chômage partiel”.

Des plans d’intervention massifs

Les moyens avancés par les États et organisations internationales pour amortir l’impact du gel presque total des activités économiques ont été au rendez-vous : en France, le plan de soutien aux entreprises adopté par l’État – fonds de solidarité aux TPE, mesures de chômage partiel, garantie des lignes de trésorerie bancaires nécessaires aux entreprises via le Prêt garanti par l’État (PGE) – s’élève à 350 Md€ (900 Md€ en Allemagne, 100 Md€ en Italie). Auxquels s’ajoutent le programme de rachat des dettes publiques et privées par la Banque centrale européenne, à hauteur de 1 000 Md€, et des opérations de financement très favorables pour les banques, de nature à soutenir le crédit.

Les banques au premier plan

Précisément, pour mettre en place ces dispositifs, banques et cabinets d’experts-comptables (voir encadré) ont été placés aux avant-postes. “Les banques, comme tous les secteurs, ont été impactées par la crise sanitaire au niveau de la présence de leurs collaborateurs, avec jusqu’à 65 % des salariés en arrêt. En parallèle, selon les territoires, seulement 5 % à 40 % des agences ont été fermées, précise Arnauld André, président du comité des banques de l’Isère et directeur commercial au Crédit Agricole Sud Rhône Alpes. S’il y a eu moins de projets nouveaux à financer, nos salariés ont dû faire face à un surcroît d’activité pour déployer les solutions de commerce à distance, mettre en place le paiement sans contact à 50 €, décliner l’ensemble du dispositif retenu par l’État, dont le PGE… En six à huit semaines, ils ont traité l’équivalent d’une année entière en activité de crédit ! C’est une véritable prouesse ! 97 % des dossiers ont reçu une réponse favorable, seulement 3 % ont été refusés, sachant que certains d’entre eux sont réexaminés. Cette mobilisation a été saluée dès le 27 mars par le ministre Bruno Le Maire”, retrace le président.

Des anticipations peu favorables

Malgré des seuils d’intervention jamais égalés jusqu’alors, le contexte de sortie de crise a de quoi faire frémir. Après interrogation des entreprises, les analyses du groupe Xerfi font ressortir “une reprise très lente dans presque tous les macro-secteurs” (voir courbe de retour des entreprises aux pleines capacités de production). “Certaines régions sont plus touchées, et Auvergne-Rhône-Alpes en fait partie, du fait de son exposition multiple aux secteurs les plus durement affectés : hébergement, restauration, activités scientifiques, techniques, logistique… confirme Arnauld André. Comme au niveau national, la perte d’activité due à la crise sanitaire est aussi de l’ordre de -33 % à 35 % du PIB en moyenne dans la région. Un autre chiffre illustre l’ampleur de la crise : 48 % des effectifs salariés ont été placés en chômage partiel. Mais les moyennes masquent une réalité très hétérogène. Sur certains métiers, l’impact a été brutal.” De même, les prévisions de reprise sont très contrastées, comme le montre l’analyse secteur par secteur.

Bâtiment et travaux publics

Totalement à l’arrêt mi-mars, les entreprises du BTP ont progressivement repris leurs chantiers, pour fonctionner encore à faible activité en avril, “à hauteur de 50 % en moyenne”, selon la Banque de France. “Juste avant la crise, notre secteur travaillait à rythme très soutenu, et nous commencions tout juste à retrouver des niveaux de prix acceptables. Le 17 mars a mis un brusque coup d’arrêt à l’évolution. Dans un premier temps, seules les interventions de dépannage ou d’urgence ont été conservées avec une activité à 10 %, si les entreprises n’étaient pas fermées. Grâce au guide de préconisations de sécurité sanitaire mis en place par l’OPPBTP, la continuité des chantiers a pu s’envisager dès le 2 avril”, témoigne Thibault Richard, président de la Fédération du bâtiment et des travaux publics de l’Isère. Le professionnel déplore toutefois le retard à la reprise de certains chantiers, qui n’ont rouvert que partiellement et à compter du 11 mai, ou des temps de latence importants, en site occupé, pour les bailleurs sociaux.. “Entre la volonté de reprise réaffirmée par les acteurs et la réalité du terrain, les délais étaient significatifs. On espère une réouverture de tous les chantiers, pour monter à 85 % de l’activité cet été, et 100 % en septembre. Mais pour certaines entreprises, les délais et retards pourront avoir des conséquences dramatiques”, alerte-t-il.

Quand le bâtiment va…

Autre sujet clé : la prise en charge des surcoûts dus aux mesures de distanciation et de sécurité sanitaire, estimés entre 10 % et 20 % selon les chantiers. Et surtout, le retard pris dans l’instruction des documents d’urbanisme, lié à la période de confinement, mais amplifié par la période électorale… Quelles seront aussi les décisions des particuliers, des entreprises,dans leur projet de construction, d’extension, de rénovation… ? Ce secteur crucial pour la bonne tenue de l’économie navigue en pleine incertitude ! Pour prévenir les défaillances dans son secteur, Thibault Richard préconise des mesures de relance ciblées : répartition de la prise en charge des surcoûts de chantier, soutien de l’offre par les acteurs publics, réforme des aides à la rénovation pour les rendre plus accessibles aux ménages solvables, élargissement de la TVA à taux réduit, soutien aux travaux de transition énergétique, mesure de suramortissement pour les travaux engagés par les entreprises… “Dans le bâtiment comme dans les travaux publics encore plus dépendants de la commande publique, il est urgent d’aller vite !”, prévient Thibault Richard.

Une crise de l’industrie

En région, les entreprises industrielles fonctionnaient encore seulement à 47 % de leur activité en avril, selon la Banque de France. À noter que la région grenobloise a été plus préservée, grâce à la continuité d’activité observée dans l’industrie des semi-conducteurs et des hautes technologies. Des entreprises comme STMicroelectronics, Soitec, Lynred, Trixell ont ainsi maintenu une production à haut niveau. Les industries agro-alimentaires, chimiques et pharmaceutiques et l’industrie plastique liée à la santé ont elles aussi conservé des rythmes de croissance soutenus. Mais toutes les activités en lien avec l’aéronautique, l’automobile, les biens d’équipement – dont les filières de sous-traitance mécanique et métallurgique – ont été affectées. Selon le groupe Xerfi, “la récupération lente et progressive de l’activité que l’on observe en avril et courant mai signale que le scénario d’une reprise en V n’est plus atteignable. Des pans entiers de l’industrie abordent déjà l’après confinement dans une perspective de downsizing et de restructuration lourde, à l’image de l’automobile ou de l’aéronautique”.

Pour un “plan de relance post-Covid” dans l’industrie

Dans ce contexte marqué par l’incertitude, la suppression des contrats courts, de l’intérim, et la contraction du recours aux diverses entreprises de services, exercent un effet de diffusion lente à l’ensemble de l’économie. Avant de peser directement, dès le second semestre, sur les chiffres du chômage ? Tout porte à le croire. Les plans de relance sectoriels (automobile, aéronautique…) fournissent une bouée de sauvetage, mais n’apporteront pas tout l’oxygène nécessaire à la reprise. Aussi le Conseil national de l’industrie (CNI) a-t-il plaidé, le 25 mai, “pour une réforme ambitieuse de la fiscalité de production, un soutien massif à l’investissement, une stratégie de relocalisation des productions les plus critiques en matière de souveraineté nationale, et une accélération du verdissement de l’économie et de la décarbonation de l’industrie”.

Services : un recul historique

Selon la Banque de France, “malgré la large souscription de Prêt garanti par l’État, les tensions sur la trésorerie se sont accentuées” dans les entreprises de services. Fermeture administrative oblige, ce sont les secteurs de l’hébergement-restauration, des arts, spectacles et activités récréatives qui ont été les plus atteints. Ils sont suivis de près par le travail temporaire, les activités de transport, restreintes pendant la durée du confinement à l’approvisionnement en biens alimentaires et en carburant. Même l’informatique n’a pas été épargnée : “Si le secteur se prête particulièrement bien au télétravail”, il pâtit d’un ralentissement dû à “la faiblesse des commandes de clients en difficulté comme l’automobile, l’aéronautique ou le commerce de détail”. Le secteur de l’ingénierie et des études techniques est lui aussi durement touché du fait de l’arrêt des chantiers du BTP, et plus de 60 % des entreprises exerçant dans ce domaine ont sollicité un PGE. À l’inverse, les services immobiliers, de la santé, de l’énergie, de l’eau et des déchets, ou encore les services financiers, ont beaucoup mieux résisté.

Le blues de l’hébergement, de la restauration et des loisirs

Profession à fort enjeu en France, et spécialement dans un département touristique comme l’Isère, le secteur de l’hôtellerie restauration peine à se remettre du choc subi. “Décréter une fermeture à 1 million de salariés, un samedi à 20 heures pour le lendemain, était d’une violence inouïe”, relate Danièle Chavant, présidente de l’Umih Isère. “Et cela révèle la méconnaissance d’un secteur qui gère des stocks importants et disposait déjà des commandes de début de semaine. Nos salariés en pleuraient. Bien sûr, nos produits ont été redistribués. Mais au-delà, la France a pu mesurer l’impact de nos maisons en observant la crise des agriculteurs et des pêcheurs, à l’arrêt aussi parce qu’ils n’écoulaient plus leurs produits. Nous sommes une profession charnière ! De même, sur les territoires, les chantiers étaient à l’arrêt car les professionnels du BTP n’étaient plus hébergés ni nourris ; il a bien fallu mettre fin à la fermeture administrative de certains établissements pour les accueillir.”

Retour aux pleines capacités de production

Retour aux pleines capacités de production

Selon les entreprises interrogées par Xerfi, une société sur trois anticipe un retour la normale à mi-octobre. Mais il faut attendre mars 2021 pour atteindre 50 % d’entreprises partageant cette opinion, et juillet 2021 pour monter à 90 % des entreprises.

Pérennité et apprentissage en question

Au plus fort de la crise, l’Umih Isère a salué la mobilisation de la préfecture, de la Banque de France, de la CCI, du tribunal de commerce. Mais Danièle Chavant redoute une montée des défaillances, qui pourrait frapper jusqu’à 30 % des établissements. “Ce ne sera pas tout de suite, mais par vagues, à partir de septembre. L’arrêt de l’exploitation a asphyxié l’activité et les assurances n’ont pas joué le jeu. Or, après les épisodes des gilets jaunes et la grève SNCF, beaucoup d’établissements étaient déjà en souffrance.”
Au niveau national, un plan de soutien aux entreprises du tourisme a été adopté le 15 mai. Parmi ses principales mesures : fonds de solidarité ouvert jusqu’à la fin de l’année et rendu accessible aux entreprises jusqu’à 20 salariés, exonération de charges sociales de mars à juin, allègement de la taxe de séjour pour les collectivités qui le souhaiteront, investissement en fonds propres de 1,3 Md€… Mais il restera dans les mois à venir à réussir le défi de la distanciation sociale, altérant à la fois emploi et rentabilité des établissements. Et pour la rentrée, la filière s’inquiète du maintien de ses effectifs d’apprentis.

Le commerce baisse le rideau…

Selon l’Insee, après avoir atteint son niveau le plus bas en avril depuis que la série a été créée en 1991, l’indice de climat des affaires dans le commerce de détail et la réparation automobile s’est légèrement redressé en mai. Une inflexion largement due à la préparation du déconfinement. Le secteur est toutefois celui qui a le plus occupé les services de la CCI avec, d’une part, les questions posées en lien avec l’obligation, ou non, de fermeture administrative, les opportunités de reprise dans le cadre d’une activité de vente en ligne, la préparation des mesures de barrière sanitaire dans le cadre du déconfinement… “Dans le commerce, certains professionnels, découragés, nous disaient en cellule de crise qu’ils ne rouvriraient pas… C’est une certitude, le secteur aura besoin de toutes les aides possibles pour envisager l’avenir ! De notre côté, nous avons mis en place un site de géolocalisation pour les commerces restés ouverts, et nous proposons la plate-forme “enbasdemarue.fr” pour soutenir les commerçants et producteurs locaux”, ajoute Jean Vaylet.

Les modèles d’affaires du commerce sur la sellette

Ce secteur suscite aussi beaucoup d’inquiétudes. Ici, comme dans le tourisme, “ce qui est perdu à un moment donné, une collection de printemps, des vacances estivales, un festival, n’est tout simplement pas récupérable”, et “les freins sanitaires sont pénalisants dans la durée”, souligne le groupe Xerfi. De même, “les besoins de restockage dans le commerce, alors même que les stocks de printemps n’ont pas été écoulés sur le marché, créent des impasses de financement considérables”. Le président du comité des banques de l’Isère en est bien conscient, qui préconise de prendre les devants : “Le PGE a eu pour vocation d’apporter de la trésorerie là où le chiffre d’affaires a été suspendu par la crise. Au-delà du PGE, certaines entreprises peuvent avoir encore besoin de compléments pour financer leurs stocks ou leur fonds de roulement. Nous ne pouvons que recommander aux entreprises de se rapprocher de leurs banques pour étudier l’ensemble des dispositifs.”Pour Dominique Durand, président du tribunal de commerce de Grenoble, “l’intervention de l’État a été de qualité, et elle a dans un premier temps anesthésié les défaillances. Nous nous préparons à faire face à un afflux de dossiers. Si j’ai un message à faire passer, c’est de ne pas venir nous voir trop tard ! On ne va pas à l’hôpital en phase de coma dépassé. Nous sommes aussi là pour aider à redresser les situations, et nous y parvenons en général”.

Mettre fin à “l’obsession du remplissage”

Toutes les analyses convergent : au plan massif de soutien d’urgence lié à la crise sanitaire doit désormais succéder un programme de relance d’une ampleur inégalée, condition pour échapper à ce qui prend la forme d’un dangereux cercle vicieux – contraction du PIB approchant 10 % en 2020, taux d’épargne des ménages en forte hausse, chute vertigineuse de l’investissement des entreprises. Au niveau de la CCI, les alertes ont été nombreuses, pour demander la reprise des chantiers, relayer les mesures de soutien au commerce, au tourisme… Au niveau national, l’institut Montaigne formule une recommandation clé : subventionner à hauteur de 10 % l’investissement matériel et immatériel de toutes les entreprises, sur une durée limitée, par exemple sur 18 mois. Le groupe Xerfi note de son côté que “la densité humaine qui sous-tend les modèles de consommation intensifs est devenue un problème et menace la survie de pans entiers de l’économie, et notamment celle du low cost”. “Cette obsession du remplissage”, au cœur “des modèles d’affaires” de la restauration, du tourisme, du transport, de la distribution, du divertissement, se trouve directement interrogée. Une contrainte forte, pour imaginer d’autres modèles et futurs possibles ? Odile Dubreuil, présidente de l’Ordre des experts-comptables Rhône-Alpes, souligne cette vitalité et agilité observées chez certaines entreprises, qui ont su inventer des réponses adaptées à une nouvelle situation : création de drives, préparation de plats à emporter, réorientation des marchés ou d’une partie de la production, vente sur rendez-vous… Même par temps de pandémie, le vent d’audace et d’entrepreneuriat souffle toujours. C’est encore lui qui apportera les germes de la reprise.
É. Ballery

* Sondage opinionway pour CCI France, mai 2020

 

Les chiffres de la crise en France
• Recul estimé du PIB : -33 % à fin avril
• 9,2 millions de salariés au chômage partiel en sortie de confinement, soit 36 % de l’emploi total (48 % dans la sphère marchande)
• 75 % des entreprises ont mobilisé du chômage partiel, 74 % ont différé leurs échéances sociales, 51 % leurs échéances fiscales, 51 % ont activé une ligne de crédit
• Enveloppe de soutien aux entreprises engagée par l’État : 110 Md€ (chômage partiel, report des échéances fiscales et sociales, fonds de solidarité, PGE…), soit 4,5 % du PIB
• Plans de soutien : automobile (5 Md€), aérien (7 Md€), hôtellerie-restauration (3 Md€), agriculture (240 M€)
Sources : Insee, groupe Xerfi
Conjoncture en Isère Données fournies par la préfecture de l'Isère (DDFiP)
Évolution de la TVA
(déclarations déposées à fin avril sur l’activité à fin mars),
Comparaisons de l’activité (chiffres d’affaires) de mars 2020 par rapport à mars 2019, pour l’Isère (et rappel des mêmes variations sur février, dernier mois non impacté par la crise sanitaire)

Tous secteurs d’activité :
- 15,90 %, (+1,0 % pour février 2020 par rapport à février 2019)
Secteurs spécifiques :
- industrie : -15,45 %, (+8,32 %),
- construction : +2,52 %, (+7,13 %),
- commerce : -22,42 %, (+0,74 %),
- hébergement/restauration : -47,35 %, (+8,32 %),
- immobilier : -2,67 %, (+11,13 %),

COVID-19 - Mesures de soutien immédiates aux entreprises
 
Report d’échéances fiscales
Sur l’Isère, 4 299 demandes au 28 mai 2020, portant sur 42,3 M€

Fonds de solidarité
(aide pour les TPE, les indépendants, les professions libérales et les micro-entrepreneurs les plus touchés grâce au fonds de solidarité financé par l’État et les Régions)
- Niveau 1 : aides maximum de 1 500 € par mois instruites et versées par la DGFiP
- Niveau 2 : aides forfaitaires de 2 000 à 5 000 € instruites par la Région et versées par la DGFiP).

Statistiques des paiements volets 1et 2 (au 19 mai 2020) :
France : 1 470 807 entreprises aidées pour 3,268 Md€, montant moyen : 2 222 €
Aura : 193 076 entreprises aidées pour 436 M€, montant moyen : 2 207 €
Dont pour le volet 2 : 897 entreprises aidées pour 2,3 M€ montant moyen : 2 605 €
Isère : 29 432 entreprises aidées pour 65 M€, montant moyen : 2 209 €
Dont pour le volet 2 : 134 entreprises aidées pour 349 200 €, montant moyen : 2 606 €

Ventilation iséroise des versements du fonds de solidarité par secteurs d’activité :
- Industrie : 1 273 entreprises pour 2,6 M€ (3,94 % du montant de l’aide départementale)
- Construction : 4 443 entreprises pour 9,8 M€ (15,08 %)
- Commerce : 4 212 entreprises pour 9,53 M€ (14,66 %)
- Hébergement/restauration : 3 020 entreprises pour 7,96 M€ (12,24 %)
- Immobilier : 860 entreprises pour 1,86 M€ (2,86 %)
- Santé et action sociale : 3 397 entreprises pour 7,16 M€ (11,02 %)
- Enseignement : 2 117 entreprises pour 4,58 M€ (7,04 %)

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