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Présences Grenoble
Industrie — Le 6 juin 2023

2,9 Md€ pour la future usine de STMicroelectronics et GlobalFoundries à Crolles

L’Etat français a officialisé hier son soutien financier, à hauteur de près de 3 Md€, à la méga usine de STMicroelectronics et GlobalFoundries. La production a démarré début juin. Le site entrera en pleine capacité à l’horizon 2028. 

Signature de l'accord entre Thomas Caulfield, PDG de GlobalFoundries, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, et Jean-Marc Chéry, président du directoire et directeur général de STMicroelectronics
Signature de l'accord entre Thomas Caulfield, PDG de GlobalFoundries, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, et Jean-Marc Chéry, président du directoire et directeur général de STMicroelectronics © Hamilton de Oliveira/MEFSIN

Les deux géants des semi-conducteurs, STMicroelectronics et GlobalFoundries, avaient annoncé, en juillet dernier, lors de la visite d’Emmanuel Macron sur le site de Crolles, leur projet de méga usine d’une capacité de 620 000 plaques 300 mm par an. L’accord est désormais finalisé.

Ce programme représente un coût global de 7,5 Md€. Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Lemaire, a annoncé aujourd’hui le soutien de l’Etat français à hauteur d’un maximum de 2,9 Md€, dans le cadre du plan France 2030. Cette importante aide financière avait obtenu, le 28 avril dernier, l’approbation de la Commission européenne.

“Ce jour marque une étape importante pour ST, pour GF, ainsi que pour l’Europe. Cela n’aurait pu être atteint sans le soutien apporté par le gouvernement français et la Commission européenne”, a déclaré Jean-Marc Chéry, président du directoire et directeur général de STMicroelectronics. Il a, par ailleurs, rappelé les enjeux de ce projet qui permettra d’augmenter “les capacités de production de technologies avancées et complexes au bénéfice de nos clients européens et internationaux présents sur des marchés finaux clés dont l’automobile, l’industriel, l’IoT et les infrastructures de communications dans le cadre de leur transition vers la digitalisation et la décarbonation.”

Grâce à cette nouvelle unité de production, qui atteindra sa pleine capacité à l’horizon 2028, le géant de la microélectronique ambitionne d’atteindre les 20 Md$ de chiffre d’affaires.

Un enjeu de souveraineté nationale

De par son échelle, ses performances et les technologies qui y seront produites, cette usine sera en 2028 l’unité la plus avancée en Europe sur la technologie FD-SOI. Il s’agit d’un projet clé pour la souveraineté de la France qui lui permettra de réduire sa dépendance aux approvisionnements extérieurs en matière de semi-conducteurs. Il s’inscrit dans le programme “Electronique 2030” du plan France 2030 qui consacre au total 5,5 Md€ sur cinq ans à cette filière.

La nouvelle usine emploiera à terme un millier de salariés. Rappelons que, sur le bassin grenoblois, la filière microélectronique prévoit de recruter au moins 4 500 personnes d’ici 2025, tous profils confondus.

F. Combier

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