Cadis révèle le secret de l'or rose

Fondée en 1947, l'entreprise familiale Cadis (CA 2024 : 2 M€ ; 12 salariés, siège à Saint-Égrève) fabriquait à l’origine des bonbons cuits, dragées et pralines. Au fil des années, elle a repositionné son activité et se concentre aujourd'hui essentiellement sur la praline et ses produits dérivés. Elle propose ainsi une vingtaine de confiseries conçues à partir d'un savoir-faire artisanal. En 2017, la société a regroupé ses deux sites de production de Fontaine et d'Échirolles sur Saint-Égrève, où elle dispose désormais d'un laboratoire dédié à la fabrication des crèmes de praline. Utilisées pour la confection de tartes, pour garnir l’intérieur de muffins, en nappage, ou bien savourées comme pâtes à tartiner, ces crèmes se déclinent à l’infini. Aux côtés de la pâte à base de pralines aux amandes, Cadis a élaboré une recette à partir de noix du Dauphiné, issues de la coopérative de Vinay. Très appréciées par les professionnels des métiers de bouche, les crèmes connaissent de plus en plus de succès. Désormais, Bernard Roche, le gérant, entend séduire aussi les particuliers. Leader en France sur le marché de la praline, Cadis produit jusqu’à 800 tonnes par an de ces délicates gourmandises. La vente destinée aux particuliers représente 5 % de son chiffre d'affaires. L'essentiel de l’activité est réalisé via les réseaux professionnels : 70 à 80 % auprès des boulangers, pâtissiers, restaurateurs, le reste avec des industriels de la boulangerie-pâtisserie ou le marché des surgelés.
F. Combier
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