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Bis Electric arrive en tête du palmarès des meilleurs sites e-commerce pour 2020, dans le domaine du matériel électrique. Ce palmarès est établi chaque année par le magazine Capital qui passe au crible plus de 10 000 boutiques en ligne ayant une activité en France. Cette étude réalisée en partenariat avec Statista s’est appuyée sur six grands critères : l’ergonomie, la sécurisation des achats, les modes de paiement disponibles, les options de livraison, le service clientèle et les performances techniques. En se hissant à la première place, Bis Electric obtient la note de 7,6/10. Le site est spécialisé dans la distribution de matériel électrique rassemblant des marques phares et d’autres moins connues du public. Il a été créé dès 2005 par la société Transacpoint SAS, installée à Seyssins, convaincue du potentiel du commerce en ligne. En 2019, l’e-commerce en France a réalisé 103,4 Md€ de chiffre d’affaires, en croissance constante.

La société Zenpark est spécialisée dans la réservation ou l’abonnement de places de parking, à un tarif moins cher que ceux du parc classique, en ayant recours à des parkings partagés (entreprises, hôtels, bureaux administratifs…). Elle propose ainsi 13 parkings à Grenoble accessibles entre 5 et 10 € par jour, ou entre 21 et 45 € la semaine. Une place peut être trouvée via un smartphone, grâce à l’application Zenpark.

Commencés en avril, les travaux de la patinoire métropolitaine Polesud se poursuivent jusqu’en septembre. Construite en 2001, l’enceinte nécessitait un rafraîchissement pour accueillir ses 400 000 spectateurs à l’année et se devait d’être plus économe en énergie. Près de 3,3 M€ sont investis. La patinoire est la première de France pour sa fréquentation et la seconde par la taille.

Jusqu’à présent financée sur fonds propres et soutenue par ses partenaires banquiers, Rheonova, à Saint-Martin-d’Hères, a clôturé en avril une levée de fonds de 429 757 €. Réalisée grâce à une campagne de financement participatif et l’appui de deux réseaux de business angels, la levée permettra de compléter le soutien de 352 k€ du programme investissement d’avenir, pour mener à bien l’étude clinique de son projet MucoCF. La société employant une dizaine de collaborateurs conçoit des dispositifs de diagnostic in vitro évaluant la congestion bronchique. Elle présente un résultat net positif grâce aux premières ventes à l’export du dispositif médical Rheomuco.

La société meylanaise Kayentis (CA 2018 : 9,2 M€, 88 personnes) accompagne cinq nouveaux essais cliniques menés par des entreprises biopharmaceutiques très innovantes en Europe et aux USA. Kayentis intervient sur les phases 2 et 3 de leurs essais. Ils portent sur des pathologies manquant de traitements en oncologie, inflammation et maladies auto-immunes, santé de la femme et maladies rares.

La Communauté d’agglomération a fourni 800 kits de protection à l’occasion de la réouverture des commerces du territoire, le 11 mai. Ces kits comprennent notamment jusqu’à cinq masques lavables (fabriqués par la société voironnaise Denantes) et deux litres de solution hydroalcoolique (fabriqués par Antésite). Ont été concernés par la distribution tous les commerces et artisans de moins de 10 salariés disposant d’un point de vente dans le Pays voironnais et ayant dû fermer pendant la période de confinement. Le Pays voironnais élabore en outre un plan d’aides financières pour les entreprises en difficulté n’ayant pu pleinement bénéficier des mesures de soutien existantes.

Le site historique d’Ascometal, sur la commune du Cheylas, poursuit sa transformation. Né voilà tout juste un siècle avec l’installation de l’usine des Forges et Hauts- Fourneaux d’Allevard, ce pôle d’activités a démarré sa mutation il y a deux ans pour proposer, sur une trentaine d’hectares, 40 000 m² de surfaces logistiques et industrielles, disponibles à la location. Spécialisée dans le montage de projets, la société SLS, créée par Mathieu Janin, pilote cette opération qui mise à la fois sur la rénovation et la construction de bâtiments divisibles de 100 à 5 000 m². Vingt-cinq entreprises sont d’ores et déjà installées, représentant un total d’une centaine d’emplois.

Les entreprises exportatrices ont été interrogées par la Team France Export (CCI, Business France, Bpifrance) sur leur bilan de la crise. Au terme de plus de 4 000 entretiens, il ressort que 45 % d’entre elles ont stoppé leur activité à l’export en mars et avril. Les motifs évoqués : manque de visibilité (39 %), baisse des commandes (22 %), problèmes logistiques (18 %) ou difficultés financières (17 %). Seules 2 % évoquent des problèmes douaniers. À noter que 55 % des entreprises étaient déterminées à poursuivre l’export, même en mode dégradé. Elles ont toutefois été confrontées à des problèmes logistiques, ou des difficultés à trouver des slots d’expédition qui ont suscité une hausse des tarifs.

Un peu plus d’un mois après s’être mobilisée pour fabriquer des visières de protection remises au CHU de Grenoble, la filiale de la société Sepia, spécialisée en communication visuelle à Échirolles (10 personnes, CA 2019 : 1,9 M€) Deko 3D, en a produit 15 000 exemplaires, cette fois pour les entreprises préparant la reprise du travail. “Nous sommes au cœur du redémarrage, avec un produit qui intéresse l’industrie, le BTP et le commerce. Nous fabriquons également des stickers et panneaux d’information sur les gestes barrières et des parois en plexiglas”, commente Éric Pessarossi, PDG de Sepia. L’entreprise vient ainsi d’équiper toutes les agences Rhône-Alpes du Crédit Agricole ou les points de vente du groupe Samse. Elle envisage le recrutement d’une, voire deux personnes pour faire face à ce pic d’activité, d’autant que ses projets d’avant le confinement reprennent.

Verser 5 % de son chiffre d’affaire réalisé entre le 11 et le 31 mai au CHU de Grenoble-Alpes et du Grand-Est, telle est l’idée de Thierry de Bouter, commerçant grenoblois, imitée par dix autres commerces. Pour les commerçants engagés dans cette initiative, le but est surtout de remercier les soignants pour leur implication pendant la crise sanitaire. Les enseignes qui ont participé à cette initiative : Tommy Hilfiger, L’Épicurial, Twins & Brother Woman, 23^e Rue, Indigo, Twins & Brother, Première Avenue Homme, Cave Micand, 5^e Rue, Wegelin et Première Avenue.

La maison d’édition grenobloise lance une collection d’e-books gratuits autour de la crise sanitaire. Intitulée Le Virus de la recherche, elle est le fruit d’une démarche collective d’auteurs de toutes disciplines : économie, géographie, sociologie, histoire, etc. Ces textes courts et grand public questionnent notamment les conditions de la reprise économique et des nouveaux modes d’organisation possibles face aux enjeux dont la pandémie a renforcé le poids. Plus d’une quarantaine de ces e-books sont déjà disponibles sur le site www.pug.fr. Parmi les ouvrages conseillés : « Entreprises, le temps des prises de conscience », rédigé par Hugues Poissonnier, et « Faire face à la désorientation stratégique des entreprises », de Thomas Gauthier.

Après 55 jours d’arrêt suite au confinement, le téléphérique de la Bastille a repris du service dès le 14 mai dernier. Des mesures exceptionnelles ont été adoptées : masque obligatoire pour l’accès aux caisses et durant le trajet, marquage au sol pour le respect des règles de distanciation, paiement par carte bancaire et si possible sans contact, désinfection des cabines plusieurs fois par jour… Un snack a ouvert pour proposer une restauration rapide à emporter, avant la réouverture programmée du restaurant courant juin. Pour accroître l’attractivité des lieux, un jeu de piste en extérieur a été créé pour les familles. Si le musée des Troupes de montagne reste quant à lui fermé jusqu’en septembre, son site Internet propose un film inédit sur l’engagement des soldats de la 27^e BIM en Afghanistan durant dix ans.

Spécialisée depuis 2014 dans la conception de capteurs de gaz et d’une plateforme d’analyse et de prédiction de la qualité de l’air, la jeune entreprise grenobloise eLichens a démarré fin avril une boutique en ligne, pour commercialiser sa station eLos sur les marchés européens et américains. Autonome car alimentée par panneau solaire, la station permet à tout type d’utilisateur de mesurer la qualité de l’air extérieur, en temps réel et avec une grande précision. Ce lancement succède au déploiement réalisé par eLichens en mars dernier à San Francisco de 30 stations de mesure de la qualité de l’air, placées à 2 ou 3 mètres de hauteur. Elichens en a déjà équipé les villes de Grenoble, Paris et Milan.

Fondée en 2016 à La Tronche, la start-up Medimprint, issue de la collaboration entre l’INSERM, le CHU Grenoble Alpes, l’Université Grenoble Alpes et le CEA-Leti, est partenaire du projet NanoDx COVID19, lauréat de l’EIT Health. Il a pour objectif de développer un test diagnostic pour un dépistage sérologique rapide sur bandelette du Covid-19, en utilisant la technologie d’empreinte tissulaire que Medimprint a développée pour le diagnostic de tumeurs cérébrales. Ce test permettrait de discriminer les patients évoluant vers une forme grave suite à une infection par le coronavirus. Le projet NanoDx COVID19 figure parmi les 14 projets sélectionnés par l’EIT (Institut européen d’Innovation et de technologie) Health. Ils sont financés à hauteur de 6 M€ pour apporter les meilleures solutions immédiates et percutantes de lutte contre la pandémie.

Comment préserver sa trésorerie à l’épreuve du Covid19 ou lorsqu’on démarre une activité ? En remplaçant la transaction monétaire à l’occasion d’un achat par la transformation de la facture en moyen de paiement. C’est l’idée de la plateforme Aurex, imaginée par des entrepreneurs des réseaux du CJD et du pôle de coopération La Pousada. En plus d’offrir un moyen de paiement complémentaire à l’euro, Aurex permet d’accéder à un réseau régional d’entreprises diversifiées.
Plus d’infos sur reseau-aurex.fr