Le projet Exalia obtient le soutien du gouvernement
Entre montage financier qui se précise et offre de reprise déposée devant le tribunal de commerce, le projet Exalia avance sur tous les fronts. Décision attendue début 2026.
Le projet Exalia a franchi une étape décisive. Vendredi 28 novembre, le ministre de l'Industrie Sébastien Martin s'est rendu sur la plateforme chimique de Pont-de-Claix pour manifester le soutien du gouvernement à cette initiative collective, portée notamment par Olivier Six, président du groupe Orio. Pour le chef d'entreprise, cette visite marque un tournant. « C'est un changement majeur. Nous savons désormais que notre dossier sera vu avec bienveillance », a-t-il déclaré.
Concrètement, l'État a validé la cession de la mine de sel de Hauterives, dans la Drome, anciennement détenue par une filiale de Vencorex, une étape indispensable pour mener à bien le projet. Sur le plan financier, le montage se précise. Selon Olivier Six, l'État serait disposé à apporter un soutien de 10 M€ sous forme de subventions. La Région Auvergne-Rhône-Alpes contribuerait à hauteur de 7 M€ et la Métropole de Grenoble, qui a déjà voté une délibération de principe, à hauteur de 3 M€. Des investissements privés et des prêts bancaires, notamment auprès de Bpifrance, compléteraient le tour de table.
Reste une question centrale pour la viabilité d'Exalia : celle des actifs industriels de Vencorex. Olivier Six et ses partenaires ont déposé le 28 novembre leur offre de reprise partielle devant le tribunal de commerce de Lyon. La décision du tribunal est espérée courant janvier. Si celui-ci donne son feu vert, la création officielle d'Exalia interviendra dans la foulée.
C. Le Goff

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