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Philippe Charhon a été nommé directeur du Campus Aura de Schneider Electric. Il succède à Xavier d’Esquerre, qui occupait la fonction de directeur des établissements Schneider Electric à Grenoble depuis 2017. Le Campus Aura regroupe les trois sites tertiaires du bassin grenoblois, deux sites industriels de Moirans et de Porte-de-Savoie, le centre de distribution à Saint-Quentin-Fallavier et l’agence commerciale de Lyon–Saint-Priest. « Mon rôle est d’animer l’ensemble des directeurs de ces sites, qui ont des responsabilités de sécurité, sûreté, entretien des infrastructures et de management de l’énergie, explique Philippe Charhon. Dans le cadre de mes fonctions, je fais aussi le lien avec l’écosystème local afin de promouvoir les actions de Schneider Electric sur le territoire ».

Après un financement de 2 Md€ en septembre 2023, ce sont 1,3 Md€ supplémentaires, sous forme d’un prêt vert levé auprès de 19 acteurs bancaires, qui ont été officialisés à Matignon par Verkor et le gouvernement, ce 24 mai. Née à Grenoble en 2020, la société Verkor ambitionne de produire des batteries bas-carbone, avec une empreinte environnementale parmi les plus faibles au monde. « Ce financement bancaire permet de finaliser la construction de notre gigafactory, qui produira ses premières cellules de batteries bas-carbone en 2025 », a déclaré Benoît Lemaignan, CEO de Verkor. À Dunkerque, les premiers recrutements de la gigafactory ont été ouverts ce printemps. Ce site créera 1200 emplois directs, et 3000 emplois indirects, dans les deux prochaines années.

L’objectif de consommation de 20 millions de tonnes par an d’hydrogène renouvelable à l’horizon 2030, dont la moitié produite sur le sol européen, est-il atteignable ? L’étude Sisyphe, menée par le CEA, semble indiquer que non. Sur la base de l’analyse des projets déjà engagés et de la vision de 70 industriels européens interrogés sur leurs besoins potentiels en hydrogène, la demande estimée en hydrogène électrolytique serait de 2,5 millions de tonnes en 2030 (au lieu de 20 attendus) et de 9 millions en 2040. Parmi les freins à la généralisation de cette technologie : le coût trop élevé de l’électricité bas carbone qui ne permet pas de produire l’hydrogène vert à un tarif compétitif. Mais aussi, la disponibilité incertaine d’électrolyseurs de grande puissance à la fin de la décennie.

Créé en 2014 à Grenoble pour développer des dispositifs médicaux utilisant la haute technologie comme alternative aux médicaments, le Fonds Clinatec regroupe les moyens techniques et humains du CEA, du CHU et de l’Université Grenoble Alpes sous la forme de conventions de partenariat. Sa vocation : ouvrir de nouvelles voies thérapeutiques utilisant des approches innovantes telles que la lumière infrarouge et l’électrostimulation pour améliorer la qualité de vie et l’inclusion sociale de patients atteints notamment de maladies neurodégénératives ou en situation de handicap. Collecteur et redistributeur des financements issus du mécénat, le Fonds est depuis 2019 lui-même opérateur de recherche, afin de mener sa mission avec davantage d’agilité et d’efficacité. Depuis septembre dernier, il est présidé par Sophie Cluzel, ancienne secrétaire d’État chargée des personnes handicapées. À l’occasion de ses dix ans et après avoir levé près de 30 M€, le Fonds Clinatec souhaite accélérer ses efforts de recherche, déjà couronnés d’avancées spectaculaires. Il s’est fixé l’horizon 2030 pour proposer des solutions majeures aux grands défis mondiaux de la santé de demain. Et invite dès aujourd’hui de nouvelles entreprises à se rassembler autour de ses projets. 

Richard Gonzalez

Serge Veyres a été réélu, le 18 avril, président du conseil d’administration de Minalogic pour une durée de deux ans. Ancien dirigeant de Alpwise, il a rejoint le groupe STMicroelectronics en 2020. Il assure depuis 2022 la présidence du pôle de compétitivité Minalogic, dédié à la transformation numérique.

Laurent Godissart, nommé directeur commercial en 2020, directeur général adjoint en 2023 de Behring Water, a été promu directeur général de la PME Behring Water, en avril dernier. L’entreprise de Meylan a breveté une technologie de purification de l’eau et dispose en 12 ans d’un parc de plus de 5 000 fontaines à eau installées. Laurent Godissart succède à Xavier Pellet, cofondateur et directeur général depuis 2006.

Le chiffre d’affaires 2023 du Groupe Samse, s’élève à 1,89 Md€, en léger retrait ( -1,2 %) par rapport à 2022. Le distributeur de matériaux de construction et d’outillage (6 400 salariés), basé à Grenoble, accuse un recul de 21,9 % de sa branche négoce par rapport à 2022, en raison d’un marché immobilier du neuf en berne. Avec une croissance de 2,4 %, l’activité bricolage se porte bien malgré un marché lui aussi en difficulté. En 2022, l’activité négoce avait connu une forte progression (+10,7 %).

Dans le cadre de sa stratégie de développement qui vise la diversification et un maillage de toute la France, le Groupe Samse a acquis la société GEMOISE en 2023. Il a signé un protocole d’accord avec Herige en février 2024 pour l’acquisition de sa branche négoce. 

A. Fourney

Ils sont passés de 8 à 3. Après plusieurs fusions, il ne reste plus que trois services de prévention et de santé au travail isérois sous tutelle du ministère du Travail. PST38 (Prévention et santé au travail) est le résultat de l’union du SISTNI, du SMI et de MT2I. Présantis est né du rapprochement d’Alpes Santé Travail, Métrazif et Smieve. Et enfin, BTP santé au travail englobe désormais l’Isère et le Rhône.

Cette réorganisation est le résultat de la loi du 2 août 2021 « pour le renforcement de la prévention en santé au travail » et de la volonté des structures patronales de rationaliser l’offre de service. « Jusqu’à présent, il y avait 8 entités, donc 8 cotisations différentes, et tout cela était assez incompréhensible pour les employeurs, confirme Céline Fages, directrice de Présantis. Cette nouvelle organisation doit donner de la visibilité et de la cohérence à notre action ».

Aujourd’hui, près de 340 professionnels suivent et conseillent les 28 500 entreprises et leurs 330 000 salariés en Isère. Leur mission clé est de contribuer avec les entreprises et leurs salariés à prévenir les risques professionnels, contribuer au maintien dans l’emploi, par le biais notamment de missions de prévention. 

C. Le Goff

Pour cette 10ème édition, l’inscription se fait dans une catégorie parmi les 7 proposées : 

1- Équipement/Article de sport
2- Nutrition
3- Objet connecté pour le sport
4- Équipement collectif adapté aux pratiques sportives
5- Digital (application/service)
6- Fitness (équipements, préparation physique, cross training)
7- Accessoire de sport

En plus des prix décernés dans chaque catégorie, les participants peuvent tenter de remporter le prix spécial du Pays Voironnais, le Prix Coup de Cœur INSEP ou le Prix Coup de Cœur du jury (les conditions du concours)
Formulaire d’inscription: (la date limite du dépôt des candidatures est encore possible jusqu’au 11 avril)

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Sysalp, une jeune entreprise grenobloise créée en 2022, a reçu en mars 2024 un Super Award décerné lors de la 5ème édition du Perifem Day, le rendez-vous des décideurs de la distribution. Le prix « Impact efficience opérationnelle en magasin » a récompensé la solution conçue par Sysalp, baptisée Micael, pour développer le vrac en grande distribution. Il consiste en un distributeur automatique associant hygiène, sécurité, et rentabilité, grâce à l’emploi d’une boîte réutilisable consignée. Ces distributeurs dont l’acronyme signifie « mieux consommer autrement et local », sont déjà installés dans plusieurs supermarchés de la région grenobloise (Super U de Cognin, centre E. Leclerc Comboire à Echirolles, Intermarché du Touvet). Sysalp prévoit une levée de fonds afin d’étendre l’implantation de ses machines dans toute la France et vient de clôturer une campagne de financement participatif.
La remise des prix lors du Perifem day est l’occasion de montrer l’engagement en matière d’innovation technologique des distributeurs et de leurs partenaires. Cette année, plus de 450 participants étaient présents et huit tables-rondes ont été organisées avec des intervenants issus des plus grandes enseignes (Carrefour, Les Mousquetaires, E.Leclerc, Metro, Picard, Botanic…).

Le centre commercial Grand Place (150 boutiques et restaurants à Grenoble) s’associe à l’application The Second Life, développée par la société Wolverine et Associés, pour permettre de donner une deuxième vie aux vêtements. Un service de reprise est en effet installé afin de récupérer les vêtements pour les revendre en seconde main ou les donner à des associations caritatives. La reprise doit répondre à des critères précis. Elle permet aux consommateurs de bénéficier en échange d’une carte cadeau valable dans toutes les boutiques de Grand Place. Pour le lancement de ce service, le centre commercial Grand Place et The Second Life ont mis en place un premier rendez-vous physique les 29 et 30 mars. Mais de façon plus permanente, le centre commercial organise une collecte digitale tout au long de l’année.
Le service The Second Life a permis en 2023 de redonner vie à 300 000 vêtements. Cette initiative permet d’intégrer les commerçants physiques dans l’économie circulaire. Les boutiques deviennent actrices de la collecte et de la revente de vêtements d’occasion, avec à la clé une augmentation du trafic client et des ventes.

Pour participer à la vente de vêtements
 

Hervé Bouaziz a été nommé en janvier président de Lynred, entreprise spécialiste et leader mondial dans la technologie infrarouge. Fort de trente années d’expérience dans les secteurs de l’aérospatial, de la défense et de la sécurité, Hervé Bouaziz était président d’Europrop International depuis 2019. Il a auparavant exercé des fonctions stratégiques pour la Direction Générale de l’Armement et Safran. Dans le même temps, Xavier Caillouet devient directeur général de Lynred. Diplômé de SupAero, a précédemment occupé des postes internationaux dans plusieurs divisions de Thalès, avant de devenir, pendant cinq ans, vice-président de la radiologie chez Thalès et Pdg de Trixell.

Benoît Giroud a été nommé en mars directeur de la fondation Grenoble INP. Créée en 2010, la fondation soutient l’ambition des 8 écoles et des laboratoires de Grenoble INP-UGA, en termes d’excellence scientifique, de rayonnement international et d’égalité des chances, à travers des actions de mécénat scientifique et technologique soutenues par des industriels partenaires et des donateurs particuliers. Benoît Giroud succède à Bernard Ugnon-Coussioz. Alumni de Grenoble INP-UGA, Benoît Giroud a fondé les start-up  E-Mobilia et Pulse Origin, et a créé un fonds d’investissement de business angels. Il est aussi administrateur de Minalogic et du Réseau Entreprendre de l’Isère.

Comment promouvoir l’entrepreneuriat social ? Prémices.coop a été créée en 2019 par l’Union régionale des Scop et des Scic Auvergne-Rhône-Alpes, suite à l’afflux de sollicitations pour des projets entrepreneuriaux dans les domaines de l’alimentation et de l’agriculture. Elle a pour but d’accompagner, avec le soutien et l’intervention de ses 44 partenaires, ces jeunes entreprises dans leurs étapes de création, développement ou changement d’échelle. Via ses actions, en 2020 et 2021, Prémices a contribué à créer ou à maintenir plus de 130 emplois sur le territoire Auvergne-Rhône-Alpes.
L’édition 2024 de l’appel à projets porte sur deux thématiques : l’alimentation résiliente et le bâti durable et désirable. Le lancement de la 3ème promotion aura lieu le 14 mai, deux mois après la cérémonie de remise des trophées aux lauréats de la saison 2024. Les projets sélectionnés bénéficieront d’un accompagnement de mi-mai à mi-novembre 2024.
Les candidats porteurs de projets d’entrepreneuriats collectifs ont jusqu’au 14 avril inclus pour déposer leur dossier dans l’une des deux thématiques.
Pour retrouver l’intégralité des critères

La Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes et Bouygues Bâtiment Sud-Est ont officiellement lancé, le 7 mars, les travaux de réhabilitation énergétique et de modernisation du bâtiment administratif de la banque situé à Corenc. L’opération s’étend sur un site de 7680 m2, pour un montant de 14,7 M€. La rénovation énergétique comprend à la fois le changement des menuiseries, l’isolation par l’extérieur, la mise en œuvre d’une solution innovante de géothermie pour le chauffage ou le rafraichissement l’été des locaux, et une gestion technique du bâtiment pour la régulation et le pilotage des systèmes énergétiques. L’aménagement en toiture de 500 panneaux solaires, sur 900 m2, permettra également de couvrir les besoins électriques des équipements du site. 
Le réaménagement des espaces intérieurs (cloisons, plafonds, sols), vise à recréer des espaces de travail confortables et repensés pour les collaborateurs (400 postes de travail). « La Banque Populaire Auvergne Rhône Alpes, engagée en faveur de la transition environnementale, poursuit un vaste programme de travaux de modernisation et de réhabilitation thermique de ses bâtiments. Le lancement des travaux du site de Corenc en est une illustration et nous permet d’accélérer la trajectoire de réduction de notre empreinte carbone de l’ordre de -12% », a précisé Daniel Karyotis, directeur général de banque coopérative régionale. La livraison des travaux est prévue pour décembre 2024.