Saint-Antoine-l’Abbaye : une fréquentation en forte hausse
Il a été sacré “Village préféré des Français 2025” le 2 juillet dernier dans l’émission de Stéphane Bern sur France 3. Classé, depuis 2009, parmi les “Plus beaux villages de France”, le seul en Isère, Saint-Antoine-l’Abbaye voit déjà les effets positifs de cette distinction.

Entre le 3 juillet et le 23 août, le village médiéval a enregistré une augmentation de 66 % de ses nuitées marchandes et non marchandes.
La clientèle française progresse de 60 % avec, notamment, la présence de touristes de la région parisienne et des Bouches-du-Rhône, accompagnant l’accroissement de la clientèle de proximité. Ainsi, les flux touristiques en provenance du Rhône, de la Drôme et de l’Ardèche se sont renforcés. Quant à la clientèle internationale, elle augmente de 108 %, avec des visiteurs principalement issus du Royaume-Uni, de Suisse et de Belgique, grâce à la nouvelle renommée de la commune. Par ailleurs, Saint-Antoine-l’Abbaye constate une progression de 52 % des excursionnistes (touristes et locaux). « Nous observons là aussi des évolutions à la hausse pour les clientèles provenant du Rhône, de la Drôme, l’Ardèche et des Bouches-du-Rhône », précise Nicolas Bontoux, directeur de l’office de tourisme intercommunal Saint-Marcellin Vercors Isère.
Pour accueillir cet afflux touristique, la maire de la commune iséroise, Maryline Longie, avait fait preuve d’anticipation : amélioration du stationnement via une meilleure signalétique en bas du village, achat de poubelles, information aux commerçants… « Notre enjeu est de réussir à cohabiter le plus sereinement possible avec de plus en plus de visiteurs ». Un défi que la maire est d’autant plus disposée à relever, qu’elle a initié elle-même la demande de reconnaissance du village isérois en 2024.
À plus long terme, les réflexions sont déjà engagées pour ouvrir une aire de camping-cars, développer la randonnée et le vélo et être le plus accueillants possible pour le visiteur : « Nous avons un patrimoine bâti exceptionnel, entouré de campagne et de lacs. Nous allons pouvoir mettre tout cela en valeur.
Profitons-en ! »
F. Combier et C. Méténier
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